THE TRUMAN SHOW, ou LA FAILLE DANS LA MATRICE, Chapitre 10 — Et maintenant, on fait quoi ?
- Dominique Errard
- 17 juil.
- 9 min de lecture
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On ne se réveille pas à moitié. Une fois la faille perçue, on ne sait plus l’oublier. Alors on choisit comment marcher dans ce monde nouveau, doté de Lois que nous ne connaissons pas. Nous y entrons, y naviguons, lentement, ondulant au cœur des étoiles.
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Réveil dans un décor en carton
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C’est un matin comme les autres, enfin presque. On sent juste que quelque chose cloche, que café n’a pas le même goût, que l’air a une drôle de texture. Et dehors, les gens déambulent, automatiques, cadrés, fatigués, ils interprètent le rôle social assigné, un regard figé, un bonjour automatique, une ambiance sitcom sans rires enregistrés.
-      « Dis, tu ne trouves pas que les « nuages » sont un peu... humm rectilignes, aujourd’hui ? » demande Léa, l’amie qui t’accompagne dans ce sentiment étrange depuis quelque temps.
Tu acquiesces en silence.
Tu viens de repérer la faille. Ce détail qui clignote dans le coin de l’œil de la conscience. Comme dans Truman incarné par Jim Carrey qui découvre que sa vie entière est une mise en scène, une émission télévisée planétaire.
Et si… notre monde à nous, celui qu’on croit réel, portait les mêmes artifices ?
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La Matrice n’est pas un film, c’est un mode d’emploi
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Tu as vu les signes multiples ; Les incohérences des discours officiels, ces mêmes scénarios répétés à l’infini, nos émotions orientées et standardisées, les contrôles constants, de plus en plus nombreux, sous couvert de sécurité et de bienveillance. Comme dans The Matrix, lorsque Néo découvre que le monde dans lequel il vit est une simulation, sauf qu’ici, dans notre Truman Show, pas de pilule rouge, juste une prise de conscience, progressive, douloureuse… et tellement libératrice.
Léa se tourne vers toi :
-      « Tu crois qu’on est combien à avoir vu la faille ? »
-      « Pas assez pour faire la révolution, … suffisamment pour ne plus se laisser hypnotiser et ainsi, apprendre à vibrer autrement, pour interférer pleinement dans le plan jadis orchestré, de cette matrice inversée. »
Le réveil est brutal, mais fertile. Il déclenche en nous les mouvements intérieurs irréversibles. On ne peut plus vivre comme avant. On cherche. On doute. On observe. Puis on pense, parle et agit, différemment.
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Entre humour et absurde : Rire et créer pour ne pas pleurer
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Il faut bien le dire, souvent tout cela devient absurde, tellement absurde qu’on en rigole. Les incohérences, les discours gouvernementaux contradictoires, ces lois imposées nées de films dystopiques, ou encore les pubs qui vendent le bonheur en spray. Vous ouvrez votre téléphone et… paf ! Une nouvelle absurdité.  Tout cela ressemble bien plus à un sketch de Groland qu’à une démocratie. Et là , vous avez deux choix : hurler… ou pouffer de rire et en sortir.
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Quand le réel devient caricature
Léa, consultant son fil d’actu :
-      « Tu te rends compte ? Ils viennent de créer un poste de ministre de la vérité. Orwell, reviens, ils sont devenus fous ! »
Elle rit tellement qu’elle en pleure, pas de tristesse mais de ce rire trop-plein, de trop-absurde. Ce rire devient réflexe, une élégante manière d’accueillir l’incohérence et d’éviter de sombrer dans la rage. Une sagesse désabusée qui sait que la vérité se cache parfois mieux derrière un éclat de rire que derrière une thèse rédigée.
-      « Tu ne trouves pas qu’on vit dans une parodie grandeur nature ? »
On vit au cœur d’un conte, dont nous avons oublié que l’on peut en changer le scénario. ». Car oui, tout devient caricature et c’est peut-être voulu ; Pour que l’absurde devienne miroir, pour que, dans ce trop-plein de contrôle, de logique froide, de déconnexion, nous retrouvions l’essentiel ; Notre capacité à créer.
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L’art, acte de résistance douce
Quand tout semble verrouillé, le geste créatif redevient un acte de rébellion sacrée, composer un poème, peindre une colère, danser une joie, cuire un pain, offrir un bouquet ramassé en forêt. Tout cela, loin d’être anodin, est profondément politique, vibratoire, informatif et transformatif.
« Créer, c’est répondre à l’absurde par la beauté. C’est dire : « Tu ne m’auras pas. Je suis vivant. »
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Les brèches sensibles
Ces brèches, l’âme les connaît. Elle s’y glisse avec aisance, dès qu’on lui en laisse l’espace :
Le rire, qui allège et désamorce.
Le chant, qui nettoie la gorge des non-dits.
La danse, qui libère le corps du béton intérieur.
Le dessin, qui exprime l’indicible sans mental.
Le jardin, qui reconnecte au rythme du vivant.
Le pain, qui honore le feu et la main.
Le vin, qui célèbre la joie du fruit transformé.
L’écriture, qui agence le chaos en vérité lisible.
Léa, modelant l’argile :Â
-      « Quand je touche la terre, j’ai l’impression que mon cœur me parle. »
-      « Et moi, c’est le silence entre deux sons qui me soigne. » répond Nathaël qui accompagne aussi, en jouant quelques notes sur son vieux kalimba.
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Les actes simples comme science vibratoire
Créer n’est pas qu’un loisir, c’est un acte quantique, c’est une vibration émise, une onde qui transforme le champ autour de nous. Quand on crée depuis l’âme, on reprogramme sa réalité. Un dessin d’enfant collé sur un frigo devient un talisman. Un repas cuisiné avec amour devient un rituel. Un chant sous la douche réharmonise la journée. Ce n’est pas « juste » du bricolage existentiel ; C’est la technologie du Cœur.
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Revenir au sacré quotidien
Nul besoin de fuir le monde et de s’inventer mille identités, malheurs ou autres folies, pour exister. Il suffit juste de re-sacraliser nos gestes. On peut tout transformer en offrande, une page, un plat, une marche, un silence. Le sacré ne demande ni temple ni dogme, juste une présence vibrante.
Léa, épluchant une pomme :
-      « Et si tout devenait prière, même ça ? »
Nathaël :
-      « Ainsi l’illusion de la matrice se dissout, puisque te voilà dans le réel du vivant. »
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Créer pour se souvenir
Créer, c’est se souvenir de qui l’on est, d’où l’on vient et ce qu’on porte. La création réveille la mémoire vibratoire, elle reconnecte au souffle originel. Elle remet l’humain dans sa juste posture, un pont entre ciel et la matière sur Terre, et pas que.
Dans cet univers aux efficacités et rentabilités relatives, créer devient un acte de foi, une proclamation « Je suis vivant, sensible, libre et je te le prouve. »
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Exprimer pour transmuter
La matrice s’effondre parce qu’elle ne tient plus vibratoirement. Et nous ? Nous ne sommes pas là pour nous effondrer avec elle, mais pour ouvrir les portes d’un autre monde, par nos mains, nos voix, nos couleurs, nos gestes et nos connaissances.
Nathaël :
-      « Ce que tu exprimes, tu le libères. Ce que tu crées, tu l’animes. Ce que tu offres, tu l’ancres. »
Alors rions, chantons, écrivons, jardinons et apprenons, non pour fuir la réalité, mais bien pour la reprogrammer de l’intérieur.
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La comédie cosmique : une mise en scène révélatrice
Et si le monde n'était pas devenu fou… mais révélateur ? Comme un théâtre mal monté, où les projecteurs dévoilent les câbles, les figurants et les répliques apprises. Il faut une bonne dose d’humour pour traverser ce niveau de conscience sans devenir dingue.
Nathaël :
-      « T'as remarqué que les infos, c'est devenu du stand-up ? »
Léa :
-      « Ouais… sauf que c’est pas drôle, pas drôle tout, ça devient plutôt comique, car tellement c’est aberrant pour le vivant sous toutes ses formes. »
L’humour est une vibration qui dégonfle l’égo, désarme la peur et reconnecte à l’instant. C’est une forme d’intelligence du cœur, un clin d’œil de l’âme qui sait que tout cela n’est qu’un passage, une illusion, une scène d’évolution collective.
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La spiritualité : la solution infaillible
Dans un monde où tout semble faux, la seule chose qui reste vraie est notre lien intérieur au vivant. Et c’est là que la spiritualité devient la solution. Pas une fuite, pas une croyance rigide, mais un chemin incarné, ancré, équilibré. Une boussole infaillible.
Léa :
-      « Tu sais ce qui me calme vraiment ? M'asseoir au pied d’un arbre et écouter mon souffle. Là , je me rappelle que je suis vivante, pas une statistique. »
Nathaël :
-      « C’est dans le silence que je trouve les réponses. Plus je parle à mon mental, moins j’entends mon âme. »
La spiritualité est vibratoire, elle est la science de l’invisible et de l’intime. Elle commence dans le souffle, se diffuse dans la parole et s’incarne dans l’acte. Elle guérit de la séparation et nous reconnecte à notre pouvoir.
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Le rire : technologie vibratoire
Le rire n’est pas juste un réflexe biologique, c’est une technologie vibratoire qui élève la fréquence du corps, purifie les émotions stagnantes, reconnecte les deux aspects du cerveau entre eux via le champ cardiaque. Certaines études attestent que 30 secondes de rire sincère harmonisent le système immunitaire pendant plusieurs heures. Ce que ces études ne disent pas, est que le rire allume les étoiles dans le champ quantique, il émet une onde claire, joyeuse qui déprogramme la peur.
Une spiritualité vraie sait rire d’elle-même. Elle se moque de ses propres dogmes. Elle ne cherche pas à convaincre, mais à danser avec l’inconnu et célébrer le divin. La plus haute technologie de l’univers est l’humain aligné, au cÅ“ur cohérent, en pensée claire, aux actes justes.Â
Cette spiritualité nous ancre pleinement. Elle guérit les liens et transforme notre quotidien ; Se lever au soleil, bénir son eau, remercier la nourriture, méditer avant une réunion, honorer la Terre en marchant, tout devient sacré.
C’est une voie de l’équilibre, entre ciel et terre, entre intuition et raison, entre action et contemplation. Elle reconnecte notre pouvoir intérieur, celui d’émettre une vibration claire, qui reprogramme la réalité autour de nous :
-      « Ce que tu vibres crée ce que tu vis. »
On apprend alors à penser en harmonie, à parler avec amour, à agir avec sagesse.
Et tout change !
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La conscience vibratoire : La clef humaine oubliée
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Chaque pensée, chaque parole, chaque geste émet une onde, une vibration.
L’univers est tissé de ces fréquences et nous en sommes les instruments, parfois désaccordés, mais aptes à jouer la plus subtile des symphonies.
Le mental peut mentir, les mots peuvent masquer, mais ta vibration, elle, ne triche jamais.
Léa :
-      « Tu sens parfois que tu captes les gens avant même qu’ils ne parlent, comme une impression de… champ autour d’eux ?"
Nathaël hoche la tête :
-      « C’est leur signature vibratoire. C’est ça qu’on réapprend à ressentir. »
À mesure que l’on sort de la matrice, on réhabilite ces sens oubliés de l’Intuition, la fréquence, la résonance, la claire-conscience. Nous ne sommes plus les automates réactifs pensants, mais plutôt des êtres vibratoires, quantiques.
Les pensées sont nos actes, nos actes des messages et le verbe devient programmation.
-      « Tout est vibration. Choisis la tienne, aligne-la sur ta vérité et ton monde se transforme. »
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L’alignement, ou l’art d’être un humain Divin
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L’alignement n’est pas une posture figée. C’est un mouvement vivant, subtil, entre trois centres ; La pensée (clarté mentale), la parole (vibration du cœur) et l’acte (cohérence incarnée).
Léa, debout dans une clairière, propose un jeu :
-      « On va inventer une journée idéale, mais attention ! Chaque pensée doit être traduite par une parole, puis incarnée dans un petit acte. Sinon, c’est juste un fantasme. »
Ils commencent à penser :
-      « Je veux plus de paix »,
Ce qui devient :
-      « Je choisis d’écouter avant de répondre, puis d’aller faire un câlin à mon frère. »
Rien de spectaculaire, mais tout devient aligné et vibratoirement, la réalité s’ajuste.
Ce que je pense, je le dis. Ce que je dis, je le fais. Ce que je fais, je l’honore. »
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Ce que l’âme dit au monde
Un soir, autour du feu, Léa et Nathaël échangent à voix basse.
Léa :
-      « Tu crois que le monde changera vraiment ? »
Nathaël :
-      « Oui, pas en criant contre lui, mais en vibrant autrement. »
Léa :
-      « Et si c’est pas suffisant ? »
Nathaël :
-      « Alors on aura joué chaque jour et vécus vivants. Et peut-être que ça suffira à allumer une autre étoile. »
Silence. Le feu crépite, une chouette hulule et le monde semble plus vaste, ou peut-être juste plus simple.
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Pratiques sacrées du quotidien
Voici quelques gestes simples, vibratoires et puissants
-      Saluer le Soleil, l'air, la terre et tous ses règnes
-      Méditer 3 minutes en remerciant chaque respiration
-      Bénir l’eau avant de boire et ajouter « Merci eau, merci, merci de me régénérer »
-      Écrire chaque matin une pensée d’amour, un mot d’humour, un rêve à semer
-Â Â Â Â Â Â Marcher nus pieds sur terre et la remercier
-      Chanter son prénom avec tendresse
-      Offrir un silence plein au lieu d’un conseil vide
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Ces actes sont des codes vibratoires, des signatures sacrées, des mots et des actes qui programment la matière. Ce n’est pas magique, c’est quantique.
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L’humanité quantique : le monde après la faille
Ce monde-là , on ne l’attend plus. On le vibre. On le crée. On l’incarne.
Un monde où l’école apprend à écouter son intuition. Un monde où les entreprises pratiquent le respect de toutes les parties concernées, la gratitude et l’écoute, un monde où la politique n’est plus. Un univers où l’on ne cherche plus à convaincre ou dominer, mais à vibrer et rayonner. En effet, ceux qui vibrent juste deviennent des pôles attracteurs, les transformateurs.
Et si tu doutes encore, rappelle-toi dit Nathaël :
-      « L’ancienne matrice existait parce que tu y croyais. Maintenant que tu ne crois plus et que tu sais autre chose, alors le monde entier se reprogramme. »
-      « Alors toi, quelle vibration choisis-tu aujourd’hui ? »



























